PFWB : Visite de l’IATA à Namur

23/01/2025

Ce matin, j'ai eu l'honneur de visiter l'Institut d'enseignement des arts, techniques, sciences et artisanats (IATA) à Namur, en compagnie de mes collègues socialistes. J'y ai découvert un établissement dynamique, où des élèves passionnés s'investissent dans des filières d'excellence comme l'horlogerie, le design industriel ou la photographie.

J'ai également eu le plaisir d'échanger avec une équipe éducative mobilisée et inspirée, qui fait vivre ces filières avec détermination malgré les nombreux défis auxquels elle est confrontée.

Des réformes budgétaires qui menacent l'avenir de l'enseignement qualifiant

Les annonces récentes de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour 2025-2026 suscitent une profonde inquiétude sur le terrain. La réduction du nombre de périodes par enseignant, l'exclusion des élèves majeurs décrocheurs et la suppression des 7e années auront des conséquences dramatiques.

👉 Un impact humain et social majeur
Les économies imposées, chiffrées à 45 millions d'euros, ne peuvent se faire sans conséquences sur l'emploi. À l'IATA, ce sont déjà 270 à 280 heures de cours qui disparaîtront, soit l'équivalent de 13 à 14 postes de travail. À l'échelle de la Fédération, ce sont entre 500 et 1.000 équivalents temps plein qui pourraient être supprimés. Derrière ces chiffres, il y a des enseignants, des membres du personnel et des élèves qui méritent d'être soutenus, et non sacrifiés.

👉 Un bricolage qui fragilise encore plus les écoles
La « solution » avancée par la ministre Glatigny pour transférer certaines formations vers la promotion sociale est totalement déconnectée des réalités. Cette approche revient à dé-financer des formations indispensables pour ensuite imposer aux écoles de trouver elles-mêmes des partenariats, souvent précaires, pour maintenir ces filières. Une telle méthode met en péril l'accès des jeunes aux métiers en pénurie, tout en augmentant la pression sur des établissements déjà fragilisés.

Mon engagement pour l'enseignement qualifiant

En tant que député, je ne peux accepter qu'un secteur aussi vital pour notre société soit déstabilisé de cette manière. Les filières qualifiantes, en particulier, jouent un rôle clé dans la formation de nos jeunes et dans la réponse aux besoins criants des entreprises et des métiers en pénurie.

Les écoles, les enseignants et les élèves impactés peuvent compter sur moi. Je reste à leur entière disposition pour les rencontrer et relayer leurs préoccupations.

Nous continuerons à nous battre pour un enseignement qualifiant fort et respecté. Les métiers techniques et artistiques sont des piliers de notre avenir collectif, et nous ne lâcherons rien.