PFWB : Trois questions cruciales pour l'avenir de l'enseignement.

20/01/2025

Cette semaine en commission, j'ai interpellé la ministre de l'Éducation, Valérie Glatigny, sur trois sujets majeurs qui préoccupent tant les enseignants que l'ensemble des acteurs de notre système éducatif.

1. L'introduction d'un mini-CEB en 3e primaire : quelle finalité ?

J'ai souhaité obtenir des précisions sur le projet de mini-CEB, mentionné par la ministre dans une récente interview. Alors que ce nouvel outil d'évaluation externe pourrait être introduit dès la 3e primaire, des questions essentielles restent en suspens :

  • Quel sera l'impact de ce test sur le parcours des élèves, notamment pour ceux qui échoueraient à cette épreuve ?
  • Comment seront conçues, administrées et corrigées ces épreuves ?
  • Quels avis ont été émis par les fédérations de pouvoirs organisateurs, les syndicats et les associations de parents lors des concertations ?

Si l'évaluation peut constituer un levier pédagogique, il est crucial qu'elle ne devienne pas une source supplémentaire de stress pour les élèves ou un outil déconnecté des réalités du terrain.

2. La fin de la nomination des enseignants : vers une déstabilisation du métier ?

La ministre a également évoqué, de manière ambiguë, la possible fin de la nomination des enseignants. Ce système, garant d'une stabilité de l'emploi dans une profession exigeante, semble remis en question, mais les contours du projet restent flous. J'ai demandé des clarifications :

  • Cette réforme est-elle réellement envisagée, oui ou non ?
  • Comment le gouvernement compte-t-il financer une telle réforme, dont le coût est estimé à plusieurs milliards ?
  • Une réflexion est-elle en cours sur la réaffectation des enseignants malades de longue durée, comme la ministre l'a laissé entendre ?

Je reste vigilant sur ce dossier, qui pourrait bouleverser l'organisation de nos écoles et fragiliser encore davantage un métier déjà sous pression.

3. La pension des enseignants est-elle menacée ?

Enfin, j'ai interpellé la ministre sur un sujet brûlant : les craintes concernant une possible diminution des pensions des enseignants. Suite à des notes qui ont fuité dans la presse, nous savons que des ajustements au calcul des pensions pourraient entraîner une réduction de 15 % du montant des pensions des enseignants nommés.

J'ai demandé à la ministre si elle avait alerté les négociateurs fédéraux sur les incidences d'un tel scénario pour le personnel enseignant. Il est de sa responsabilité de défendre les droits acquis des enseignants et d'assurer qu'ils ne soient pas les grandes victimes des réformes envisagées au niveau fédéral.

Protéger l'enseignement et ses acteurs

À travers ces trois questions, je reste fidèle à mon engagement : défendre un enseignement de qualité, inclusif et respectueux des droits des enseignants. Ces enjeux sont cruciaux pour l'avenir de notre société, et je continuerai à suivre ces dossiers de près pour m'assurer que les décisions prises soient justes et réfléchies.

"L'éducation est la clé de notre futur, et nous devons garantir des conditions de travail et d'apprentissage à la hauteur de cet enjeu."

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