PFWB : Flexi-jobs dans l’enseignement, une menace pour la profession ?
Le nouvel accord fédéral prévoit l'introduction des flexi-jobs dans l'enseignement, une mesure qui pourrait précariser davantage le métier d'enseignant au lieu d'apporter une réelle solution à la pénurie actuelle.

Lors de la dernière session parlementaire, j'ai interrogé la Ministre Valérie Glatigny à ce sujet. J'ai souligné que cette mesure, bien que mentionnée dans l'accord fédéral, n'est pas une réponse adéquate aux défis de l'enseignement. J'ai également rappelé que l'enseignement requiert des qualifications pédagogiques solides et ne peut être réduit à un emploi flexible de courte durée.
Madame la Ministre a répondu que la question méritait réflexion et a annoncé la mise en place de quatre groupes de travail, dont l'un dédié spécifiquement à la lutte contre la pénurie d'enseignants. Toutefois, aucune garantie claire n'a été donnée quant à la protection du statut des enseignants et à l'éventuelle application des flexi-jobs en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Face à cette incertitude, j'ai insisté sur les dangers que représenterait une généralisation de ces contrats précaires. J'ai alerté sur le risque de précarisation et de dévalorisation du métier, qui repose sur des compétences pédagogiques indispensables pour assurer un encadrement de qualité des élèves.
Ma position est claire :
Lutter contre la pénurie d'enseignants, oui.
Dévaloriser le métier avec des contrats précaires, non !
L'enseignement mérite mieux qu'une solution improvisée. Je resterai vigilant pour défendre la qualité de l'éducation et les droits du corps enseignant. Je poursuivrai mon engagement pour que des solutions pérennes soient trouvées, sans mettre en péril la stabilité et l'attractivité de la profession enseignante.