L'heure du bilan : 1 année au Parlement de la FWB

Voilà déjà un an que j'ai eu l'honneur de faire mon entrée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une année dense, marquée par un travail parlementaire conséquent et de nombreuses rencontres sur le terrain.

Durant ces douze premiers mois de mandat, j'ai participé aux nombreuses séances de commission qui se sont tenues à Bruxelles. Ce travail en commission est essentiel : c'est là que l'on interroge les ministres, que l'on débat des projets de décret, et que l'on fait vivre la démocratie parlementaire. Au total, j'ai posé plus d'une centaine de questions, dans l'objectif constant de faire remonter les préoccupations du terrain et d'y apporter des réponses concrètes. J'ai également pris part à la construction des textes en déposant plusieurs propositions de décrets et de résolutions, ainsi que de nombreux amendements, pour faire entendre à travers ma voix les revendications des acteurs de terrain concernant les réformes débattues dans l'hémicycle.

Cette première année a été rythmée par plusieurs moments forts. Il y a eu, d'abord sur le plan personnel, mon arrivée au Parlement, et la découverte du fonctionnement de cette institution essentielle au vivre ensemble en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mais l'année a surtout été marquée par la réforme du qualifiant, un chantier d'ampleur aux conséquences majeures pour les élèves, les équipes éducatives et l'avenir de l'enseignement technique et professionnel. Conscient des enjeux, je suis allé sur le terrain pour écouter les acteurs de l'école, comprendre leurs inquiétudes, et mieux porter leur voix dans l'hémicycle. L'année a aussi été bouleversée par la grève historique de janvier, où 35.000 enseignants ont manifesté à Bruxelles. Leur message est clair : il y a urgence à repenser les conditions d'exercice du métier d'enseignant, à valoriser ce pilier de notre société, et à offrir aux élèves un cadre stable et épanouissant.

Tout au long de cette année, j'ai choisi de concentrer mon action sur des thématiques qui me tiennent profondément à cœur : la défense de l'enseignement qualifiant, qui mérite reconnaissance et soutien ; la lutte contre la pénurie d'enseignants, en travaillant à revaloriser ce métier fondamental ; le décrochage scolaire, qui prive tant de jeunes de leurs chances ; la gratuité de l'école, condition d'une véritable égalité ; l'avenir des médias de proximité, indispensables pour une démocratie vivante et enracinée ; et enfin, la revalorisation du secteur de l'Aide à la Jeunesse, dont j'ai pu mesurer l'importance et le dévouement des professionnels.

Pour nourrir mon action parlementaire, j'ai multiplié les visites de terrain. J'ai rencontré les équipes d'écoles, les acteurs de l'Aide à la Jeunesse (AMO, SARE, IPPJ), les centres culturels, les maisons de jeunes comme le Fagotin ou la MJ de Malmedy. J'ai débattu avec de jeunes enseignants, ici et à Bruxelles. Et j'ai eu le plaisir d'accueillir une classe de primaire de Malmedy pour une visite guidée du Parlement, convaincu que la citoyenneté commence par la compréhension des institutions.

Ce premier bilan est avant tout le reflet d'un engagement : celui de représenter, d'interroger, de proposer tout en restant à votre écoute. Le travail continue, et je compte bien mettre cette énergie au service des causes qui nous rassemblent.